Le Conseil national de sécurité turc a annoncé que l'opération "Bouclier de l'Euphrate", commencée en août 2016 dans le nord de la Syrie, avait été « couronnée de succès »: 2015km2 ont été libérés par l'armée turque des mains de Daech alors que l'objectif était 5000 km2 .
L'armée turque voulait éliminer la menace « émanant aussi bien des PKK et YPG que de Daech » le long de la frontière syrio-turque et à créer une zone sécurisée afin d'y placer 3,5 millions de réfugiés ( syriens?).
Le Premier ministre turc a fait savoir que l'armée n'excluait pas de nouvelles opérations militaires si sa "sécurité était menacée".
.La Turquie va lancer de « nouvelles initiatives visant à garantir la sécurité nationale, à lutter contre le terrorisme et à consolider le système unitaire du pays ». Toutefois, « il vaut mieux attendre et voir comment se développera la situation ».
L'offensive contre Raqqa, « capitale syrienne » de Daech sera évoquée avec le secrétaire d'État américain, Rex Tillerson, en visite en Turquie.
L'État turc est opposé à la tenue de cette opération par les forces de l'YPG et refuse de prendre part à une opération avec les Kurdes pour ne pas leur reconnaître leur légitimité .
« Nous n'avons pas réussi à accomplir d'une façon exhaustive la tâche qu'on s'était fixée dans le cadre de l'opération Bouclier de l'Euphrate suite au soutien accordé au Parti des travailleurs du Kurdistan [PKK, interdit en Turquie, ndlr] et aux Unités de protection du peuple (YPG). […] Les troupes turques n'ont pas réussi à mener à bien leurs projets dans la région de Manbij », selon le conseil.
source : expert militaire Abdullah Agar